Métiers d’autrefois

A l’initiative d’une professeur de l’'Ecole Joseph Fraud de Treillières, nous sommes allés présenter les métiers d’autrefois à Treillières. Marcel, Solange, Marthe, Jeanine, Madeleine et Elisabeth ont expliqué aux enfants de CM1/CM2 comment nos anciens travaillaient sans avoir l’électricité ni d’ordinateur.
Médusés, les jeunes se sont imaginés aller à l’école en sabots fabriqués par le sabotier, avec des vêtements confectionnés par un tailleur et une couturière, manger du lait caillé avec des pommes de terre du jardin, et des légumes et  des fruits selon la saison. Pas de super-marchés pour choisir ses achats selon l’envie du moment ou la mode des copains ! Une épicerie-mercerie, marchand de tabac pour le village. Le lait qui sort tout chaud du pis de la vache et non de la briquette de carton…
Le forgeron qui ferre les chevaux directement sur le bord de la route et les cochons tués au coin de la bassine et dont on va récupérer le sang et tout ce qui peut se manger ;  les poulets et les lapins dorlotés pendant leur croissance et qui vont finir à la gamelle familiale…
Le dur labeur de la campagne du lever au coucher du soleil, les soirées sans télévision ni console de jeux mais avec des chansons et des histoires partagées pendant que les hommes fabriquaient des paniers et les femmes tricotaient les pulls pour l’hiver.
Le garde-barrière qui de jour comme de nuit à n’importe quelle heure devait s’assurer que personne ne soit sur les voies lorsque le train régional traversait la route au passage à niveau. L’entretien des voies ferrées, des chemins vicinaux, pour que les paysans et les gens des villages puissent se déplacer d’un village à l’autre…
Les soirs d’hiver pour se réchauffer les pieds en tricotant ou à la messe du matin avec sa chaufferette garnie de braises rouges pour soulager du froid.
Les glissades des sabots sur le verglas et le bonheur de ce temps évanoui a intéressé les enfants qui ont posé beaucoup de questions pertinentes.
Le diaporama de présentation de la commune de Treillières au 20e a permis aux enfants de constater l’évolution phénoménale culturelle et sociale de notre petite commune.