Visite du chantier de la dépendance de la Forge : samedi 16 juin 2012
Visite du chantier le samedi 16 juin de 10 à 17 heures
Restauration de de la dépendance de l’ancienne forge
Restauration de de la dépendance de l’ancienne forge
Il est à l’entrée de Treillières, près du Hameau de la Forge, un édifice en terre qui a subi les outrages du temps. Témoin du passé de l’existence d’une forge, ce petit patrimoine risquait de disparaître, si nous n’y prenions pas garde. Cette dépendance de l'ancienne forge est aujourd'hui en cours de restauration et tous les habitants sont invités à venir découvrir ce chantier le samedi 16 juin 2012 de 10 à 17 heures en écho aux journées du patrimoine de pays.
L’histoire de ce petit local remonte à 1762 quand un maréchal-ferrant décide de s’installer en face du relais de poste pour ferrer les pieds des chevaux et entretenir leur harnachement. Il construit alors son atelier appelé La sellerie, mais plus connue par les Treilliérains sous le nom de La Forge. Celle-ci fonctionnera jusqu’en 1977. Puis en 2009, le bâtiment de cette ancienne forge est réhabilité en deux logements dans le cadre d’une opération immobilière, réalisée par Habitat 44. La petite dépendance en terre est conservée mais laissée à l’abandon.
Ce type d’édifice, construit selon la technique de la bauge avec de la terre crue empilée en alternance avec des végétaux, mérite pourtant une attention particulière. Les bauges, encore debout, datent majoritairement du 18 et 19e siècles. On en trouve beaucoup dans le bassin rennais mais, localement, elles sont en voie de disparition, explique Serge Libot, membre de l’association Treillières au fil du temps et coordinateur du projet de restauration de cette petite dépendance.
Elus et bénévoles de l’association Treillières au fil du Temps se sont alors penchés sur un projet de rénovation afin de conserver cet héritage de l’architecture rurale. Jean-Marie Gaillard, adjoint aux équipements et infrastructure, était favorable à la réhabilitation de ce local à condition que le projet soit porté par une action à caractère pédagogique et permette la participation de Treilliérains, poursuit Serge Libot. Nous avons alors fait appel à une association rennaise Tiez-Breiz, rompue aux métiers et aux savoir-faire traditionnels, et habituée à associer et à former les habitants. Le projet a été finalisé puis proposé à la municipalité qui l’a accepté.
Un chantier pédagogique et participatif
Un montant de 8000 euros a donc été attribué pour sauvegarder ce patrimoine rural, vestige d’un temps ancien et révélateur d’un savoir-faire traditionnel, et un véritable projet participatif et pédagogique a été mis en place autour de cette restauration. Plusieurs acteurs sont d’ores et déjà mobilisés : la municipalité, les services techniques, les bénévoles de Treillières au fil du temps, une classe de CM1 de l’école Alexandre-Vincent et l’association Tiez-Breiz.
Du façonnage des adobes par les élèves...
La restauration de la dépendance de l’ancienne forge se déroule en plusieurs phases. La première phase concerne les 27 élèves de la classe de CM1 de Jacky Chevalier qui ont bénéficié de plusieurs ateliers, encadrés par des intervenants de Tiez-Breiz, afin de découvrir la technique de la fabrication des adobes, briquettes de terre crue destinées à réparer les trous et à parer les murs du local. Puis, tous ces élèves se sont retrouvés sur le chantier de la dépendance le mardi 5 juin pour poser les adobes. Parallèlement, les bénévoles de Treillières au fil du temps ont procédé au nettoyage du local et à la mise à nu des murs. La pose de la charpente est en cours de réalisation depuis le 6 juin sous la houlette de Marcel Marin.
... à la transmission d’un savoir-faire traditionnel
La dernière étape est celle de la participation des habitants. Deux spécialistes formateurs de Tiez-Breiz, l’un sur les enduits extérieurs à la chaux, l’autre sur la couverture en ardoises à l’ancienne, viendront encadrer le chantier les 15 et 16 juin. Adhérents de Treillières au fil du temps, habitants du Hameau de la Forge ou d’ailleurs sur la commune, intéressés par la découverte et l’apprentissage des techniques traditionnelles de restauration sont invités à donner un coup de main. Ces savoir-faire pourront ensuite être réinvestis dans la restauration du petit patrimoine. Avec cette première initiative d’un chantier qui mobilise différents acteurs, nous espérons créer des dynamiques collective sur les villages ou encourager des initiatives individuelles, s’enthousiasme Serge Libot, de Treillières au fil du temps.
Renseignements : Serge Libot, coordinateur du projet au sein de l’association Treillières au fil du temps au 02 40 94 52 44 ou serge.libot@free.fr
Site : http://treillieresaufildutemps.blogspot.com
Site : http://treillieresaufildutemps.blogspot.com
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