Les Poilus : Le travail de recherches continue

Après les vacances d'été, notre atelier "Poilus" a déjà retrouvé le chemin des écoliers...

Jean, Elisabeth et Pascale se sont retrouvés lundi dernier afin de regarder la multitude de photos très intéressantes que nous avons récolté grâce à vous.Un grand merci à Félix Maisonneuve pour le prêt de ses albums !!!

Maintenant, il nous faut faire des choix afin de trouver celles qui illustreront au mieux le travail minutieux de recherche fait en amont par nos historiens Jean et Loïg.

Nous envisageons aussi de présenter sous forme de diaporama les photos personnelles des familles Treillièraines et nous en profitons pour remercier Solange, Jeanine et toutes les personnes qui nous ont aimablement prêté leurs "trésors".A ce propos, si vous avez dans votre cédéthèque, quelques chansons sur la grande guerre pensez à nous le faire savoir...

Nous avons aussi enregistré quelques lettres très émouvantes de nos poilus à leur famille. Tout ce travail de fourmi nous permet de nous replonger dans cette épouvantable période qu'a été la guerre de 14-18 ! Plus que deux mois avant l'exposition et il reste encore tant à faire pour vous faire revivre un tant soit peu cette époque vécue par nos grands-parents.Nous vous invitons à visionner un clip réalisé sur la Chanson de Craonne pour le 90e anniversaire de l'armistice de 1918 sur Dailymotion en cliquant sur ce lien : Craonne "Il s'agit d'une des plus célèbres chansons composées par les poilus au cours des mutineries de 1917. L'offensive de Nivelle s'était terminée par un massacre au Chemin de dames avec 147.000 tués et 100.000 blessés en deux semaines... Le moral était au plus bas, et certains régiments refusèrent de monter en ligne. Des mutineries sont constatées dans près de soixante divisions, sur les cent que comptaient l'armée française. Pétain est appelé pour rétablir la situation, et il réprima sévèrement les refus d'obéissance. Il y eut plus de 500 condamnations à mort, mais beaucoup moins furent exécutées...Cette chanson fut bien sûr interdite, et on promit même une récompense à celui qui dénoncerait son auteur: un million de franc-or et la démobilisation immédiate! Mais aucun poilu n'eût la lâcheté de dénoncer un camarade, ce qui prouve qu'au milieu de tant de détresse et de désespoir, la solidarité n'était pas un vain mot. "