“Le gallo est la langue romane de Bretagne, issue du latin populaire ; c’est une langue d’oïl qui inclut le français, le wallon, le poitevin-saintongeais. Le terme de gallo qui s’est répandu depuis les années 1980 n’est pas le plus courant.
L’évolution économique et sociale de la société rurale a été déterminante dans le recul du gallo. Certains ont arrêté de parler « patois » car ils avaient peur qu’on se moque d’eux. Des fils interdisaient à leur mère de s’exprimer en patois quand elles venaient à la grande ville. L’image de la langue au sein des gallésants en a donc souffert ; c’était parler mal, déformer le français. On constate une chute importante de la pratique et de la transmission. 5 à 10% de la population de la Bretagne historique parle le gallo ; le double le comprend. . Son écriture pose des problèmes aux linguistes.
Actuellement le gallo est utilisé par les personnes âgées et ignoré de la masse des plus jeunes. On le parle entre soi, entre voisins. C’est une langue identitaire, la langue de la connivence, avec un « chanté » particulier.
A Treillières où l’influence de la grande ville est forte, il reste quelques traces que l’association TAFDT se charge de collecter avant qu’il ne soit trop tard. Ces expressions sont souvent le reflet d’une manière d’être et de penser, chargé de bon sens, roublardise, humour, venue du fond des âges… et du fond des campagnes.”
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour insérer un commentaire :
2- écrire le message à publier dans la case réservée à cet effet
3- indiquer si vous voulez votre nom en cochant la case "nom" ou "anonyme" si vous préférez que votre identité n'apparaisse pas.
4- publier et envoyer