BLOG de l'assocation "Treillières au Fil du Temps"

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29 janvier 2011

André Lequet s'inquiète du «nettoyage» des sous-bois

Journal Ouest-France du 28/01/2011
Editions : Nantes & Nantes-Nord-Loire - Rubrique : Treillières

André Lequet est un entomologiste amateur (spécialiste des insectes) de renom. Le site Internet (1) de ce Treilliérain passionné, consulté des dizaines de milliers de fois, fait aujourd'hui référence bien au-delà des frontières de l'Hexagone. Plusieurs centaines de papillons (diurnes et nocturnes) différents inventoriés à partir de son jardin, des milliers de coléoptères observés ou photographiés : André est intarissable sur la richesse de ce microcosme mal connu du public.
Quand naguère, entre Le Mans et Tours, un scarabée - le célèbre « pique-prune » - entreprit de bloquer les travaux d'un tronçon de l'autoroute A28, c'est à André que la presse nationale en mal d'illustration fit appel ! « Sur Treillières, les grands chênes récemment tronçonnés à Ragon hébergeaient de « grands capricornes » (cerambyx cerdo), une espèce protégée au niveau national. Il y a quelques années, un marronnier abattu près de « la cascade » accueillait le rhamnusie bicolore, un coléoptère non observé en Loire-Atlantique depuis 50 ans ! » Défenseur de la cause des insectes...
À propos du Haut-Gesvres...
Le parc municipal du Haut-Gesvres est aujourd'hui le théâtre d'abattages, élagages, débardages... (Ouest-France des 23 et 27 janvier). « C'est bien, mais comme toujours il y a un « mais » ! », réagit André Lequet. « Le « mais » en question consiste au « faire propre » annoncé du sous-bois, lequel, comme dans le parc du château, conduira à éliminer tous les bois morts à terre (troncs et grosses branches notamment), refuge de prédilection d'une entomofaune variée. Cette dernière est bien sûr importante en tant que telle, mais aussi en tant que biomasse alimentaire pour les oiseaux, les mammifères insectivores et les batraciens. »
L'entomologiste s'inquiète également du devenir de « la gigantesque et quasi séculaire fourmilière (Formica rufa) établie en lisière même du bois et donc jouxtant la parcelle prochainement urbanisée. » Par-delà le problème de cette fourmilière, André fait des suggestions. « Dans l'ensemble du parc, il serait bon de laisser des bois morts in situ, en les regroupant sous la forme de quelques îlots qualifiés de relais. » Un site communal public n'a-t-il pas aussi vocation à donner l'exemple en matière de sauvegarde de la biodiversité ? À l'heure de l'Agenda 21, voici un vrai sujet de réflexion !
L. B.

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