Journal Ouest-France du 06/04/2012
Edition : Nantes Nord-Loire - Rubrique : Treillières
L'un des principes d'aménagement consiste à rétablir les perspectives visuelles à partir du château vers la vallée du Gesvres et l'étang de la propriété.
Tout arrive à qui sait attendre ! Propriété de la commune depuis 22 ans (1990), le parc du Haut-Gesvres et ses sept hectares et demi vont enfin faire l'objet d'un aménagement complet. Le conseil municipal a validé l'avant-projet définitif élaboré par Georges Legoux et la Compagnie bretonne de gestion forestière (CBGF), présenté par Dominique Michenot. Par contre, la réhabilitation du château devra sans doute encore attendre un prochain mandat. Abandonné depuis plus d'un tiers de siècle (1977), il n'est plus à quelques années près !
Plusieurs phases. En 2010, un diagnostic sanitaire et environnemental est mené à bien par la CBGF sur l'ensemble du site. Il débouche sur des travaux d'élagage et d'abattage au cours de l'hiver 2011, « afin de mettre en sécurité le parc ». Depuis, la CBGF a engagé une étude d'aménagement en concertation avec divers acteurs (élus, techniciens municipaux, écoles, associations...). Ces derniers ont validé l'esquisse d'aménagement présentée par G. Legoux.
Principes retenus. Le parti d'aménagement retenu prend en compte deux objectifs principaux : retrouver l'identité du parc d'origine créé par un négociant nantais dans les années 1830 ; réaliser un aménagement convenant à un spectre élargi d'utilisateurs... « Cette propriété a été créée dans le souci de « paraître », de montrer sa réussite sociale, à une époque où le Romantisme connaissait son apogée dans les milieux artistiques et littéraires », rappellent l'historien Jean Bourgeon et l'association Treillières au fil du temps.
Actions envisagées. Concrètement l'avant-projet prévoit notamment : la réouverture de perspectives visuelles sur la vallée du Gesvres et sur l'étang ; la création d'espaces en rapport avec l'histoire du parc (espaces Louisiane et Châteaubriand) ; la création d'un sentier botanique ; l'aménagement des anciens jardins en terrasse en un lieu pouvant accueillir des manifestations culturelles ; la réhabilitation du jardin clos (près de « la cascade ») en potager pédagogique et verger conservatoire avec le concours de l'association Grain de Pollen ; l'extension de l'aire de repos avec tables et barbecues ; l'installation de panneaux d'information ; la création d'un parking dans la clairière de l'ancien terrain de basket (près de la ferme de la Rivière) ; la réfection des anciens bâtiments annexes désaffectés ; le maintien du parcours acrobatique en forêt Acrocime...
Coût et planning. Le coût total de l'opération est estimé - avant appel d'offres - à environ 220 000 € TTC. Il se décompose ainsi : aménagement du parc, 72 860 € (HT) ; travaux sur l'étang, 38 480 € (HT) ; bâtiments, 37 000 € (HT) ; parking, 38 260 € (HT). « Une première approche budgétaire permet d'envisager le planning de réalisation suivant : aménagement du parc sauf jardin clos en 2012 ; aménagement du jardin clos et du parking en 2013 ; restauration des bâtiments et de l'étang en 2014 », indique Dominique Michenot. « Les travaux sur l'étang ne pourront être entrepris qu'après réalisation des aménagements hydrauliques en amont, derrière les salles de sport et approbation du dossier spécifique Loi sur l'eau. » Des demandes de subventions vont être déposées auprès de la Communauté de communes (CCEG), le Département et la Région.
Loïg BONNET
Qu'en sera-t-il de ce beau projet maintenant que ce n'est plus l'équipe qui l'a initié qui est à la mairie?
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